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Durand


Programme

Des élèves qui ont suivi le cours

De Grammaire générale à

L’ecole Centrale du département

De L’ain pendant l’an Sept [1798/99]

 

j. B. Peloux cadet de Mont-Revel
6. a. F[?x]. [?G]rémion de Varambon.


Professeur P. F. Durand


On doit
un grand respect
A L’enfance

 


 

Table des matières

Programme.

1

Analyse de la logique de Condillac.

1

Premiere partie. Comment la nature même nous enseigne l’analyse, et com­ment d’après cette méthode, on explique l’origine et la génération, soit des idées, soit des facultés de L’Ame.



1

Chapitre 1.er Comment la nature nous donne les premieres leçons de l’art de penser.


2

Chapitre 2.on Comment l’analyse est l’unique Méthode des d’acquérir des Connoissances, et comment nous l’apprenons de la nature même.


2

Chapitre 3.me Que l’analyse fait les esprits justes.

3

Chapitre 4.me Comment la nature nous fait observer les objets sensibles, pour nous donner des idées de différentes espèces.


4

Chapitre 5.me Des idées des choses qui ne tombent pas sous les sens.

4

Chapitre 6.me Analyse des facultés de l’ame.

5

Chapitre 7.me Des causes de la sensibilité et de la Mémoire.

6

Seconde partie de la Logique de Condillac. L’analyse Considérée dans ses moyens et dans ses effets, ou l’art de raisonner qui se reduit à une langue bien faite.



8

Chapitre 1.er Comment les connoissances que nous devons à la nature forment un systême où tout est parfaitement lié ; et Comment nous nous égarons lorsque nous oublions ses Leçons.



8

Chapitre 2.on Comment le langage d’action analyse la Pensée.

9

Chapitre 3.me Comment les langues sont des Méthodes Analytiques. Imper­fection de ces Méthodes !


10

Chapitre 4.me De l’influence des Langues.

10

Chapitre 5.me Considération sur les idées abstraites et Générales, ou comment l’Art de raisonner se réduit à une langue bien faite.


11

Chapitre 6.me Combien se trompent ceux qui regardent les définitions comme l’unique moyen de remédier aux abus du langage.


12

Récapitulation.

13

Analyse de la gram/m/aire /générale/ de Condillac.

13

Premiere Partie. De l’analyse du Discours.

14

Chapitre 1.er Du langage daction.

14

Chapitre 2.on Considération[s] générales sur la formation des langues et sur leurs progrès.


15

Chapitre 3.me En quoi consiste l’art d’analyser nos pensées.

16

Chapitre 4.me Combien les signes artificiels sont nécessaires pour décom­po­ser les opérations de l’ame et nous en donner des idées distinctes.


16

Chapitre 5.me Avec quelle méthode on doit employer les signes artificiels pour se faire des idées distinctes de toutes especes.


17

Chapitre 6.me Les langues considérées comme autant de Méthodes analy­tiques.

17

Chapitre 7.me Comment le langage d’action décompose la pensée.

18

Chapitre 8.me Comment les langues dans les commencements analysent la Pensée.


18

Chapitre 9.me Comment se fait l’analyse de la pensée dans les langues for­mées et perfectionnées.


19

Analyse du systême de Condillac sur les facultés des Animaux.

20

Chapitre 1.er De la génération des habitudes communes à tous les Animaux.

20

Chapitre 2.on Systême des connoissances dans les animaux.

21

Chapitre 3.me Que les individus d’une même espece agissent d’une maniere d’autant plus uniforme, qu’ils cherchent moins à se copier, et que par­con­sequent les hommes ne sont si différents les uns des autres que parc[e]que ce sont de tous les animaux ceux qui sont le plus portés à l’imitation.




21

Chapitre 4.me Du Langage d’action.

22

Chapitre 5.me De l’instinct et de la Raison.

22

Chapitre 8.me En quoi les Passions de l’homme different-elles de celles des Bêtes ?


24

Chapitre 9.me Systême des connoissances dans les animaux. Comment il peut être vicieux ; que l’homme a l’avantage de pouvoir corriger ses mauvaises habitudes.



25

Chapitre 10.me De l’entendement et de la Volonté, soit dans L’homme, soit dans les Bêtes.


26

Conclusion.

26

Traité de la Divination. De l’origine et des progrès de la Divination.

27

Lectures.

30

Des Bons Mots.

30

De la morale, telle Quelle convient à l’homme en Société.

30

De la Vertu.

31

Promenades.

32

 


 

1

Programme.

 

N.a Il n’est pas inutile de prévenir les citoyens que L’analyse de chaque chapitre forme un Tableau correspondant à son titre ; et qu’il sera plus agréable et plus satisfaisant pour eux d’interroger, en suivant la Serie des questions, que de les proposer d’une maniere isolée.

 

 

Analyse de la logique de Condillac.

 

Premiere partie.

Comment la nature même nous enseigne l’analyse, et comment d’après cette méthode, on explique l’origine et la génération, soit des idées, soit des facultés de L’Ame.

 

|[2]

Chapitre 1.er

Comment la nature nous donne les premieres leçons de l’art de penser.

 

Questions.

Quels sont les moyens que la nature /emploit/ pour nous donner les premieres leçons de l’Art de Penser ?

Les sens sont-ils suffisants pour nous conduire dans la connoissance des objets ?

Quel est le meilleur Maître pour nous instruire ?

A qui les sensations appartiennent-elles ?

 

 

Chapitre 2.on

Comment l’analyse est l’unique Méthode des d’acquérir des Connoissances, et comment nous l’apprenons de la nature même.

 

Questions.

Qu’est-ce que l’Analyse ?

|3 Quel exemple pourrions-nous donner pour prouver que la nature nous apprend l’analyse ?

Peut-on appliquer l’analyse à la vue de l’esprit, comme à celle du Corps ?

 

 

Chapitre 3.me

Que l’analyse fait les esprits justes.

 

Questions.

Comment connoissons-nous les objets sensibles présents, ou absents ?

Quel nom donnons-nous aux sensations lorsqu’elles nous représentent les objets ?

Quel moyen avons-nous pour mettre avec ordre nos idées dans l’esprit, et pour les communiquer aux autres ?

Pourquoi y a-t-il des esprits faux et des esprit[s] justes ?

Comment les savants ont-ils qualifié[s] l’analyse ?

Pourquoi l’analyse est-elle le vrai secret des découvertes ?

Combien y a-t-il de sortes d’analyses ?

Par quelle sorte d’analyse pouvons-nous acquérir des connoissances absolues, ou des connoissances relatives ?

Pour quel rapport l’analyse des facultés de l’ame peut-elle être Complete ?

Est-il toujours possible à l’analyse d’apprecier tous les rapports des Choses ?

D’où vient l’erreur de ceux qui croient qu’on ne peut rien démontrer qu’en mathématiques ?

 

|4

Chapitre 4.me

Comment la nature nous fait observer les objets sensibles, pour nous donner des idées de différentes espèces.

 

Questions.

Quel moyen avons-nous pour acquérir de nouvelles connoissances ?

Est-il important de réflechir sur les premiers moyens que la nature emploit pour nous instruire ?

Comment acquérons-nous des idées de genre et d’espece ?

Les idées générales expriment-elles l’essence et la nature des choses ?

Qui devons-nous consulter pour ne pas trop diviser et subdiviser les objets ?

 

 

Chapitre 5.me

Des idées des choses qui ne tombent pas sous les sens.

 

Questions.

Comment juge-t-on des choses qu’on ne voit pas ?

Ce que nous connoissons comme Cause, ne peut-il pas être regardé comme effet sous d’autres rapports ?

Comment nous élevons-nous à la connoissance de Dieu ?

Quel est le meilleur moyen pour ne jamais douter de l’existance [sic] de Dieu ?

Devons-nous connoître Dieu par l’esprit ou par le Cœur ?

|5 Quelle est l’inscription du temple de Saïs ?

Comment s’appelle le mouvement considéré comme Cause de quelques effets ?

Comment contracte-t-on des habitudes ?

Les actions de l’Ame determinent-elles celles du Corps ?

Que repondre à ceux qui demandent de quelle couleur est le vice ou la Vertu ?

Les loix étant[s] des conventions des hommes, sont-elles toutes arbitraires ?

Quel est notre premier législateur ?

D’où vient l’erreur de ceux qui interprètent mal la voix de ?? la nature ?

 

 

Chapitre 6.me

Analyse des facultés de l’ame.

 

Questions.

Faut-il consulter d’autres maîtres que la nature pour faire l’analyse des opérations de l’esprit ?

Quelle est la filiation des opérations de l’ame ?

Combien distingue-t-on de facultés de l’ame, avant de parvenir du Connu à l’inconnu ?

Comment se nomme la réunion de toutes les facultés de l’ame ?

Comment les opérations de l’entendement et de la volonté naissent-elles des sensations ?

Quelle différence y a-t-il entre manquer d’une chose, ou être privé d’une chose ?

|6 Quelle est l’acception propre du mot Volonté ?

Sous quel nom Comprend-on toutes les opérations de l’entendement et toutes celles de la volonté ?

 

 

Chapitre 7.me

Des causes de la sensibilité et de la Mémoire.

 

Questions.

Prétendons-nous rendre raison de tout ce qui concerne la sensibilité et la Mémoire ?

Quelles sont les principales hypothèzes des philosophes sur la sensibilité et la mémoire ?

Que Connoissons-nous sur la nature des nerfs et des esprits animaux par rapport à la sensibilité et à la mémoire ?

Combien distingue-t-on de sortes de mouvements dans la vie de l’animal ?

Le Mouvement qui fait vivre l’animal et qui le rend sensible se fait-il seulement dans l’organe exposé à l’action des objets exterieurs ?

Quelle est la cause de la sensibilité ?

Comment tous les sens se rapportent-ils au Tact ?

Comment le contact de certaines corpuscules occasionnera-t-il les sensations du son … de la Lumiere etc. ?

Si nous avions d’autres sens aurions-nous d’autres sensations ?

L’action des sens sur le cerveau suffit-elle pour donner au corps tous les mouvements dont il est Susceptible ?

|7 Qu’est-ce qui apprend à l’animal à regler ses mouvements ?

L’ame veille-t-elle continuellement sur les sens lorsqu’ils ont contracté[s] des habitudes ?

Comment le cerveau acquiert-il l’habitude de nous rappeller les objets ?

Quelle est la cause occasionnelle qui conserve, et qui rappelle les idées dans le cerveau ?

Que répondre à ceux qui demandent, où sont les idées dès qu’on cesse de s’en occuper ?

Où est le siège de la mémoire d’un musicien lorsqu’il exécute par cœur un Air sur un Instrument ?

Comment peut-on juger des habitudes qu’acquiert le Cerveau ?

Qu’est-ce qui peut augmenter ou faire perdre la mémoire ?

Quelle différence y a-t-il entre la mémoire et l’imagination ?

Quel est le sens le plus etendu qu’on puisse donner au mot Imagination ?

Quel profit pouvons-nous faire de l’analyse des causes de la sensibilité et de la mémoire ?

Quelle est la nature et l’origine des songes ?

Quelle différence y a-t-il entre l’état de songe et l’état de veille ?

 

|8

Seconde partie de la Logique de Condillac.

L’analyse Considérée dans ses moyens et dans ses effets, ou l’art de raisonner qui se reduit à une langue bien faite.

 

Chapitre 1.er

Comment les connoissances que nous devons à la nature forment un systême où tout est parfaitement lié ; et Comment nous nous égarons lorsque nous oublions ses Leçons.

 

Questions.

Quels sont les mobiles de toutes nos recherches ?

Où trouvons-nous la raison de ces mobiles ?

Pourquoi faut-il commencer par étudier le systême de la nature ?

En quoi consiste tout l’art de Raisonner ?

|9 Pourquoi raisonnons-nous bien ou mal ?

Pourquoi est-il plus difficile de perdre une mauvaise habitude que de la prendre ?

Que faut-il faire pour se convaincre des funestes effets des habitudes de l’esprit humain ?

Qu’est-ce qui s’intéresse le plus à la propagation des Erreurs et des préjugés ?

Quels sont les avantages de la Liberté pour déraciner les mauvaises habitudes ?

Est-il dangereux de donner des préjugés à l’enfance ?

Quelle est la pensée de Bacon au sujet des mauvaises habitudes de l’esprit ?

 

 

Chapitre 2.on

Comment le langage d’action analyse la Pensée.

 

Questions.

Les Progrès dans l’Art de raisonner suivent-ils les progrès des langues ?

Le langage d’action a-t-il précédé les sons articulés ?

Le langage d’action est-il propre à l’analyse ?

Qu’est-ce qui nous oblige à Recourir à l’analyse pour nous faire entendre ?

Les Signes dans le langage d’action sont-ils Arbitraires ?

Comment se peut-il que les hommes, ayant tous les mêmes sens, n’aient pas les mêmes idées ?

 

|10

Chapitre 3.me

Comment les langues sont des Méthodes Analytiques.

Imperfection de ces Méthodes !

 

Questions.

Par où les sons /articulés/ ont-ils commencé ?

Comment avons-nous remarqué les analyses que la nature nous faisoit faire sans y penser ?

N’avons-nous pas commencé à prononcer des sons articulés sans dessein ?

Qu’est-ce qui a commencé à mettre de la confusion dans le langage ?

Les mots ne sont-ils pas aussi nécessaires pour nous faire des idées que pour les communiquer aux autres ?

D’où vient l’imperfection de ces méthodes analytiques ?

Quel est le danger de croire que tous les mots sont Arbitraires ?

 

 

Chapitre 4.me

De l’influence des Langues.

 

Questions.

Quelle influence les langues ont-elles sur notre jugement ?

Est-il à désirer que les philosophes eussent présidé[s] à la formation des langues ?

|11 Quelle est la conjecture de Condillac sur l’avantage des premieres langues Vulgaires ?

Quel seroit l’avantage de la langue d’un peuple qui cultiveroit les sciences et les arts sans n’en emprunter de ses voisins ?

A qui sommes-nous redevables de la clarté et de la précision dans le langage ?

 

 

Chapitre 5.me

Considération sur les idées abstraites et Générales, ou comment l’Art de raisonner se réduit à une langue bien faite.

 

Questions.

Que signifie le mot Abstrait ?

Une idée générale existe-t-elle ailleurs que dans notre maniere de concevoir ?

D’où dépend la clarté d’une idée Générale ?

Est-il difficile de se faire des idées générales ?

Quel est l’avantage de ne considérer dans les genres et les Especes qu’une maniere de Classer les Choses ?

Quels seroient les ecarts de l’imagination sans l’analyse ?

Peut-on avoir une Langue bien faite sans l’analyse ?

 

|12

Chapitre 6.me

Combien se trompent ceux qui regardent les définitions comme l’unique moyen de remédier aux abus du langage.

 

Questions.

Comment les Grammairiens ont-ils cru remédier à l’obscurité des mots ?

Qu’entend-on lorsqu’on dit que les définitions sont des principes ?

D’où vient la difficulté d’analyser nos idées ?

Les philosophes avant Condillac étoient-ils bien d’accord sur ce qu’exprime ce mot idée ?

N’y a-t-il pas des sensations qui sont toutes à la fois sentiment et idée ?

Qu’est-ce qui fait contracter aux sens de l’ouie, de la vue, du goût[,] de l’odorat, l’habitude de rapporter leurs sensations au dehors ?

Comment peut-on dire qu’il y a des idées sensibles et des idées intellectuelles ?

Pourquoi y a-t-il des idées qu’on ne peut pas définir et analyser au Gré de tout le monde ?

Qu’est-ce qui a amené la manie des définitions ?

Quelle différence y a-t-il entre la syntheze et l’analyse ?

 

|13

Récapitulation.

 

Questions.

En quoi consiste l’utilité du raisonnement ?

Par combien de moyens peut-on parvenir du connu à l’inconnu ?

Y a-t-il plusieurs sortes d’évidence ?

Comment les philosophes ont-ils distingué l’évidence ?

Comment faut-il appliquer les différentes sortes d’évidence ?

Combien distingue-t-on de degrés dans l’analogie ?

Comment avons-nous procédé dans cette logique en cherchant l’origine de nos idées ?

Comment doivent se conduire ceux qui étudient la logique de Condillac ?

 

 

Analyse de la gram/m/aire /générale/ de Condillac.

 

Questions.

|14 Où faut-il chercher les principes du langage ?

Comment Condillac divise-t-il sa grammaire ?

 

 

Premiere Partie.

De l’analyse du Discours.

 

Chapitre 1.er

Du langage daction.

 

Questions.

En quoi consiste l’élegance du langage daction ?

Suffit-il toujours d’employer des gestes pour se faire entendre ?

Doù vient la variété dans le langage d’action ?

Le langage d’action dans les individus de la même espece est-il inné, ou acquis ?

Doù vient l’erreur de ceux qui croient que le langage d’action est sous tous les rapports, innés en nous ?

Doit-on confondre les signes artificiels avec les signes arbitraires ?

Quel est le langage d’action des pantomimes ?

Combien distingue-t-on de langage[s] d’action ?

Quelle est la méthode de l’abbé de l’Epée en instruisant les sourds et muets ?

Le langage exprime-t-il nos idées simultanément, ou avec succession ?

|15 D’où vient le préjugé[s] de ceux qui croient que nos idées ne naissent que successivement dans l’esprit ?

Comment les idées simultanées dans celui qui parle le langage d’action deviennent-elles successives dans ceux qui l’écoutent ?

Quels sont les rapports sous lesquels le langage d’action est inférieur aux sons articulés ?

Pourquoi Condillac a-t-il commencé sa grammaire par le langage d’action ?

 

 

Chapitre 2.on

Considération[s] généralessur la formation des langues et sur leurs progrès

 

Questions.

L’homme est-il conformé pour parler le langage des sons articulés ?

Les Mots ont-ils été choisis arbitrairement ?

Comment est-on parvenu à tracer des images sensibles avec des mots ?

Les noms de la langue primitive exprimoient-ils la nature des choses ?

Comment pourroit-on concevoir que les langues parviendront à leur[s] derniers progrès ?

En quoi les langues different-elles ?

Comment les langues se perfectionnent-elles ?

 

|16

Chapitre 3.me

En quoi consiste l’art d’analyser nos pensées.

 

Questions.

Comment notre œil analyse-t-il les objets qui se présentent confusément à la vue ?

Donnez-un exemple de l’analyse d’une pensée.

N’avons nous pas jugé et raisonné avant de pouvoir remarquer que nous jugions et raisonnions ?

Les langues nous fournissent-elles les moyens pour décomposer la pensée ?

 

 

Chapitre 4.me

Combien les signes artificiels sont nécessaires pour décomposer les opérations de l’ame et nous en donner des idées distinctes.

 

Questions.

Le jugement peut-il être considéré comme une perception ou comme une Affirmation ?

D’où vient le pouvoir d’affirmer ou de considérer un rapport dans les idées que nous comparons, plutôt que dans la perception que nous en avons ?

Comment toutes les parties d’un raisonnement, quoique simultanées dans l’esprit, se dévelo/p/pent-elles successivement par le moyen des signes artificiels ?

Tout animal, qui a des sensations, a-t-il la faculté d’appercevoir des rapports ?

 

|17

Chapitre 5.me

Avec quelle méthode on doit employer les signes artificiels pour se faire des idées distinctes de toutes especes.

 

Questions.

Qu’est-ce qui nous apprend la méthode d’analyser avec ordre ?

L’ordre de la génération des idées n’est-il pas de l’individu au Genre et du genre aux Especes ?

Pourquoi sommes-nous si portés à généralyser nos idées ?

N’y a-t-il pas une méthode, ou un ordre dans lequel nous acquérons des idées, et un ordre dans lequel nous distribuons celles que nous avons acquises ?

 

 

Chapitre 6.me

Les langues considérées comme autant de Méthodes analytiques.

 

Questions.

Comment les langues sont-elles des méthodes analytiques plus ou moins parfaites ?

Les hommes en faisant les langues ont-ils suivi la méthode analytique ?

|18 La méthode analytique n’a-t-elle pas des regles communes à toutes les langues et des regles particulieres à chacune ?

 

 

Chapitre 7.me

Comment le langage d’action décompose la pensée.

 

Question.

Quelles sont les idées distinctes qu’offre la décomposition faite par le langage d’action ?

 

 

Chapitre 8.me

Comment les langues dans les commencements analysent la Pensée.

 

Questions.

Quelle précaution faut-il prendre pour ne pas se perdre dans des conjectures peu vraisemblables, en traitant du commencement des langues ?

Quels ont été les premiers noms dans les Langues ?

Comment les organes des sens ont-ils été nommés ?

Comment les objets sensibles ont-ils été nommés ?

Les langues ont-elles été long Temps fort bornées ?

Les langues dans le commencement peuvent-elles être regardées comme un suplément au langage d’action ?

|19 Comment-ont été trouvés les noms de la premiere, seconde et troisieme personnes ?

Comment ont été trouvés les adjectifs ?

Comment ont-été trouvées les prépositions ?

Comment les opérations de l’entendement ont-elles pu être nommées ?

Ne doit-on pas considerer les organes de la sensation dans deux états différents ?

Comment les hommes sont-ils parvenus à avoir un Verbe et à prononcer des propositions ?

 

 

Chapitre 9.me

Comment se fait l’analyse de la pensée dans les langues formées et perfectionnées.

 

Toutes les questions qu’on peut faire correspondantes au titre ci-dessus se trouvent renfermées dans le Discours que Racine prononça lorsque Thomas Corneille qui succedoit à Pierre, fut reçu à l’académie française.

 

|20

Analyse du systême de Condillac sur les facultés des Animaux.

 

Question.

Quel est le plan de Condillac en traitant des facultés des Animaux ?

 

 

Chapitre 1.er

De la génération des habitudes communes à tous les Animaux.

 

Questions.

Par quel moyen l’Animal apprend-il à connoître les différents organes qui le Composent ?

De quelle maniere le commerce entre l’Ame et le corps s’etablit-il ?

Les habitudes des animaux leur[s] sont-elles naturelles ou acquises ?

Comment la réflexion veille-t-elle à la naissance et au progrès des habitudes dans les animaux ?

 

|21

Chapitre 2.on

Systême des connoissances dans les animaux.

 

Questions.

Comment l’animal acquiert-il des connoissances ?

Le même plaisir et la même douleur font-ils toujours sur l’animal la même impression ?

Les bêtes sont-elles capables d’inventer ?

Pourquoi les connoissances des animaux sont-elles toujours fixées à la même Chose ?

 

 

Chapitre 3.me

Que les individus d’une même espece agissent d’une maniere d’autant plus uniforme, qu’ils cherchent moins à se copier, et que parconsequent les hommes ne sont si différents les uns des autres que parc[e]que ce sont de tous les animaux ceux qui sont le plus portés à l’imitation.

 

Questions.

Le titre de ce Chapitre ne choque-t-il pas les prejugés reçus ?

Quels motifs avons-nous pour croire que les animaux de la même Espece ne se copient pas, quoiqu’ils fassent tous la même chose ?

|22 N’y a-t-il pas un commerce d’idées parmi le[s] bêtes qui forment une espece de société ?

Si les hommes vivoient séparément sans pouvoir se faire part de leurs pensées agiroient-ils uniformément les uns comme les autres ?

Comment la société influe-t-elle sur la différence des opérations parmi les hommes ?

 

 

Chapitre 4.me

Du Langage d’action.

 

Questions.

Quel est le langage commun à tous les Animaux ?

Les Animaux /ne/ peuvent-ils /pas/ comprendre et acquérir nos sons articulés ?

D’où vient la plus grande ou la moindre difficulté que les animaux éprouvent pour comprendre ce que nous leur disons ?

En quoi le langage des bêtes differe-t-il de celui de l’homme lorsqu’elles nous veulent faire connoître leurs sentiments et quelles comprennent les nôtres ?

D’où vient la repugnance que la plupart ont de concevoir des rapports qui sont entre nos opérations et celles des Bêtes ?

 

 

Chapitre 5.me

De l’instinct et de la Raison.

|23

Questions.

Combien d’hypothèzes peut-on faire pour expliquer les actions des Animaux ?

Quel est le degré de connoissance qui constitue l’instinct ?

Combien distingue-t-on de sortes de Moi dans chaque homme ?

Quel est le Moi qui constitue l’instinct des animaux ?

Le Moi de réflexion n’entre-t-il pas aussi dans l’instinct des Animaux ?

Quel est le Moi qui constitue notre raison ?

Pourquoi l’instinct des Bêtes est-il quelquefois plus sur que notre Raison, et même que nos habitudes ?

L’instinct chez les bêtes est[-il] infaillible ?

Les hommes n’ont-ils pas une espèce d’instinct distingué de la Raison ?

L’instinct est-il un guide sur pour juger du beau et /du/ vrai ?

N’y a-t-il pas un Goût naturel, inné qui rend juge de tout sans avoir rien étudié ?

Quelle est la supériorité de la Raison sur l’instinct ?

Pourquoi les Bêtes ne sont-elles pas susceptibles de Mérite ou de Démérite ?

Comment concilier la justice Divine avec les souffrances des Bêtes ?

L’Ame des Bêtes est-elle de même nature que la nôtre ?

 

|24 Tout ce qui concerne les Animaux dans le 6.me et 7.me Chapitre e[s]t renfermé dans les trois dernieres questions du Chapitre 5.me

 

 

Chapitre 8.me

En quoi les Passions de l’homme different-elles de celles des Bêtes ?

 

Questions.

L’amour propre est-il une passion commune à tous les animaux ?

Qu’est-ce que l’amour propre dans les animaux ?

Qu’est-ce que l’amour propre dans l’homme ?

La source de nos plaisirs et de nos /peines/ ne vient-elle pas de ce que notre amour propre est vicieux ou vertueux ?

Quel est le Besoin qui donne à notre Ame le plus dactivité ?

En quoi Consiste l’activité de l’ame des Bêtes ?

En quoi Differe le bonheur ou le malheur de l’homme de celui Des Bêtes ?

 

|25

Chapitre 9.me

Systême des connoissances dans les animaux. Comment il peut être vicieux ; que l’homme a l’avantage de pouvoir corriger ses mauvaises habitudes.

 

Questions.

Qu’est-ce qui donne naissance à toutes les facultés Dans les animaux, et de la à toutes leurs habitudes ?

Que suppose chaque passion dans les Animaux avant de les faire Agir ?

D’où vient le désordre dans les habitudes de L’homme ?

Pourquoi les habitudes dans les bêtes ne forment-elles pas un systême si compliqué que dans l’homme ?

L’homme peut-il corriger ses mauvaises habitudes ?

A combien de sortes d’erreurs tiennent nos mauvaises habitudes ?

Faut-il toujours satisfaire à la curiosité de la jeunesse, lorsqu’elle nous interroge ?

Quel avantage retireroit la jeunesse en ne recevant de ses maîtres que des idées justes et claires ?

Est-il important de commencer de bonne heure à s’instruire ?

Quel moyen nous reste-t-il pour déraciner nos erreurs et nos préjugés ?

Les esprits justes et pénétrants ne peuvent-ils pas quelquefois hazarder des jugements sur les choses qu’ils n’ont pas assez examinées ?

Est-il facile à tout /homme/ de connoître ses devoirs ?

 

|[2]6

Chapitre 10.me

De l’entendement et de la Volonté, soit dans L’homme, soit dans les Bêtes.

 

Questions.

En quoi l’entendement et la volonté de l’homme different-ils de l’entendement et de la volonté des bêtes ?

Les Bêtes agissent-elles Librement ?

 

 

Conclusion.

 

Questions.

Quelle est la Génération des facultés dans les Animaux ?

Quelle est la premiere faculté dans les Animaux ?

Comment les Bêtes s’instruisent-elles à regler leurs sensations ?

Chaque espèce parmi les Bêtes n’a-t-elle pas ses plaisirs et ses peines particulieres ?

Les Plaisirs et les peines ne sont-ils pas plus multipliés pour l’homme que pour les Bêtes ?

Les individus chez les Bêtes se perfectionnent-ils, lorsqu’ils forment une espece de Société ?

 

|27

Traité de la Divination.

De l’origine et des progrès de la Divination.

 

Questions.

Est-il facile de démêler le principe des erreurs qui égarent le peuple ?

Qu’est-ce qui a donné à l’homme la premiere idée de sa dépendance d’une Cause Premiere ?

Quelle est L’origine des bons et des mauvais Génies ?

Comment les hommes Ont-ils multiplié[s] les bons et les mauvais Génies ?

Quel est le premier être sensible qui ait été mis au nombre des êtres bienfaisants ?

Sur quel fondement les hommes dispensèrent-ils les biens et les maux dans les astres comme Cause efficiante [sic] des uns et des Autres ?

Quelles sont les principales conditions que les astrologues exigeoient pour assigner l’influence des astres sur notre destinée ?

Quelle étoit la grande précaution des Astrologues en faisant leur prédiction ?

Quel est le Danger de faire tirer son horoscope ?

|28 Le peuple n’avoit-il pas un moyen facile de découvrir la fourberie des Astrologues ?

Quelle est l’origine de la Baguette Magique ?

Quelle est L’origine des Abraxas et des Talismans ?

Qu’a produit l’oubli de la vraie signification des hieroglyphes ?

D’où vient l’art de la Chiromancie ?

Quels sont les principaux objets qui servoient de pronostics dans l’écriture hieroglyphique ?

Quel fut le fondement de l’art des Aruspices et des Augures ?

Quelle fut l’origine des Oracles ?

Quelles sont les conjectures de Fontenelle sur les oracles ?

Les faux systêmes des philosophes sur la nature de l’ame n’ont-ils pas contribué à la propagation des erreurs et des préjugés ?

Les songes n’ont-ils pas été pris pour des pronostics ?

La politique ne favorisa-t-elle pas la Divination des Prêtres ?

Faites-nous connoître par l’histoire l’influence de l’astrologie sur les différents peuples.

Quelle étoit la fonction des prêtres astrologues chez les Egyptiens ?

Quel[l] étoit le rang du Prêtre horoscope dans les processions Egyptiennes ?

Quels étoient les Astrologues qui passoient pour les plus instruits de l’univers ?

|29 Quelle est l’origine de la fortune que l’astrologie a fait chez les Egyptiens ?

Les Prêtres communiquoient-ils facilement le secret de leur[s] science ?

Est-il facile de fixer l’époque de l’astrologie ?

N’a-t-on pas cherché à lier l’astrologie à toutes les sciences ?

Le respect que les Chinois ainsi que d’autres peuples ont eut [sic] pour les Astrologues, ne /se/ chang[eoit-il] pas quelquefois en fureur lorsqu’ils étoitent trompés dans leur Attente ?

L’astrologie ne distingue-t-elle pas les jours heureux des jours malheureux ?

Quelle [est] le commerce des astrologues de l’île de Madagascar ?

Citez-nous quelques-uns des Conquérants les plus fameux qui se soient fait accompagner des Astrologues dans leurs expéditions.

Quels sont les principaux ouvrages des Anciens où les principes de l’Astrologie se sont concervés [sic] ?

Quelles sont les principales fêtes qui prouvent la liaison que l’astrologie avoit avec la religion des Anciens ?

Qu’entend-on par le lieu, ou l’éxaltation d’un Astre, suivant l’astrologie ?

A quel point les Astrologues ont-ils fixé[s] les Etoiles pour juger de leur influence ?

Les Astrologues d’aujourd’hui sont-ils aussi instruits que les Anciens ?

 

|30

Lectures.

Des Bons Mots.

 

Qu’est-ce qu’un bon mot ?

Exemple d’un bon mot ironique.

Exemple d’un bon mot flatteur.

Exemple d’un bon mot Délicat.

En quoi consiste la force d’un bon mot ?

Quel est le danger de trop livrer aux bons mots ?

 

 

De la morale,

Telle Quelle convient à l’homme en Société.

 

La Morale universelle est-elle indépendante des opinions particulieres ?

Quelle est la pensée de Montagne au sujet de la Morale ?

Quelle est la Cause la plus fréquente des vices et des Crimes parmi les hommes ?

Comment les Gouvernements influent-ils sur la Morale des peuples ?

|31 Comment les Despotes profitent-ils des vices des particuliers ?

Est-il important de donner des principes de Morale à la jeunesse ?

Quelle est l’erreur de ceux qui louent toujours la sagesse du temps passé ?

L’Ambition des Conquêtes ne nuit-elle pas à la morale d’un peuple ?

Quelle est la politique des tyrans ?

A qui appartient-/il/ de meurir l’esprit, et de le dégager des Bandelettes de l’enfance ?

Comment la saine politique influe-t-elle sur la Morale, et comment la Morale aide-t-elle à la saine politique ?

Que doit-on penser du Charlatanisme en fait de Morale ?

 

 

De la Vertu.

 

Qu’est-ce que la Vertu ?

Quelles sont les connoissances né/ce/ssaires à l’homme pour [pour] pratiquer la vertu ?

Suffit-il de faire une bonne action pour être vertueux ?

L’homme vertueux ne peut-il pas se tromper ?

Définition de l’homme de l’homme de bien et du Méchant.

|32 Comment la vertu est-elle sa vraie recompense ?

La Vertu est-elle toujours triste et pénible ?

Pourquoi la vertu est-elle si rare parmi les hommes ?

Quelle est l’erreur des Gouvernements à l’egard de la vertu ?

Qu’est-ce que l’amour de la Vertu ?

Comment l’homme de bien se console-t-il au milieu de la dépravation générale ?

 

Fin

 

 

Promenades.

 

Dans nos promenades amicales /nous/ avons lu quelques traits d’histoire naturelle sur les objets que l’on voit, ou dont on entend souvent parler ; Tel que sur le Rossignol.… la fourmi…. les Abeilles.… L’elephant… le Singe… le Renard etc. Nous avons surtout choisi ceux qui prêtoient le plus à la morale universelle.

C’est en étudiant l’histoire de l’homme que nous avons [], que ce chef-d’œuvre de la nature étoit le centre, où l’univers entier se réflechit, par les bienfaits de la divinité.

|[33] Nous avons Toujours paru en nous quittant content les uns des autres ; et désirer de recommencer le lendemain le même cours d’amitié ; Mais nous n’avons jamais éprouvé une joie plus pure qu’en communiquant avec les précieux habitants de la Campagne pour une philantropie vraie et bien sentie.

C’est ainsi que nous continueront [sic] pendant l’an huit [1799/1800] en visitant différents atteliers après avoir fait les préparation[s] nécessaires pour rendre ces visites utiles.

Les élèves qui recommenceront notre Cours suivront toujours la marche de Condillac. Nous analyserons ensemble le traité des sensations ; L’essai sur l’origine des connoissances humaines… la langues des Calculs… du Commerce.… de l’histoire etc. Suivant les circonstances et notre Capacité, nous n’oublierons pas les leçons de Sicard.

 

 

Harmonisations

Dans les cas d’inversion de la forme verbe sujet > verbe-(t-)sujet.

Les phrases se terminent par un point, les questions par un point d’interrogation.

Toutes les phrases et questions commencent par une majuscule.

Les titres sont en caractères gras et suivis d’un point.

 

1er, 2on, 3me… > 1.er, 2.on, 3.me

a (prép.) > à

à (3. sg. présent de « avoir ») > a

absens > absents

aquiert, aquises > acquiert, acquises

connoitre > connoître

dégrés > degrés

difference > différence

differents > différents

etat > état

&ce > etc.

etoient > étoient

étre > être

etudient , etudier > étudient, étudier

éleves > élèves

habitans > habitants

hypothezes > hypothèzes

idees > idées

lá (article) > la

lorsquils, lorsquelle(s), > lorsqu’ils, lorsqu’elle(s)

maitres > maîtres

merite > mérite

methodes > méthodes

necessaires > néssesaires

notre (le, la, les ~) > nôtre

operations > opérations

ou (pronom relatif ou adverbe) > où

pénétrans > pénétrants

quelque fois > quelquefois

Question(s) > Question(s).

qu’est ce que, ~ qui > qu’est-ce que, ~ qui

rémédier > remédier

tems > temps

 

Document conservé aux Archives Nationales, Paris, Cote : F17/1344/2